Samedi dernier, nous avons organisé une nouvelle formation au niveau du LMC. Dans ce cas, le sujet était l’esprit d’entreprise.
Il s’agit d’une présentation que nous avons déjà faite en espagnol et que nous avons répétée pour les anglophones.
Comprendre et communiquer le “pourquoi” de notre mission, partager le “comment” nous voulons la rendre possible et expliquer le “quoi” nous faisons pour la rendre possible, étaient les trois clés fondamentales de cette présentation. Nous vous encourageons à l’écouter attentivement.
Elle nous aidera sans doute à cibler notre action missionnaire et nous donnera des pistes pour étendre un réseau de partenaires qui rejoindront et soutiendront la mission.
Cordialement,
Alberto de la Portilla. Coordinateur du Comité central du LMC.
Voici la traduction du discours du Pape François aujourd’hui, avec la vidéo en italien.
Chers frères et sœurs, bonjour ! Sur le chemin de la catéchèse sur la passion évangélisatrice, nous nous arrêtons aujourd’hui sur le témoignage de saint Daniel Comboni. Il fut un apôtre plein de zèle pour l’Afrique. De ces peuples, il écrivait : “ils ont pris possession de mon cœur qui ne vit que pour eux” (Ecrits, 941), “je mourrai avec l’Afrique sur les lèvres” (Ecrits, 1441).
Et c’est à eux qu’il s’adresse en ces termes : “le plus heureux de mes jours sera celui où je pourrai donner ma vie pour vous” (Ecrits, 3159). C’est l’expression d’un homme amoureux de Dieu et des frères et sœurs qu’il servait dans la mission et au sujet desquels il ne se lassait pas de rappeler que “Jésus-Christ a souffert et est mort pour eux aussi” (Ecrits, 2499 ; 4801).
Il l’affirme dans un contexte marqué par l’horreur de l’esclavage dont il a été témoin. L’esclavage “cosignifie” l’homme, dont la valeur se réduit à être utile à quelqu’un ou à quelque chose. Mais Jésus, Dieu fait homme, a élevé la dignité de chaque être humain et a mis en évidence la fausseté de l’esclavage. Comboni, à la lumière du Christ, a pris conscience du mal de l’esclavage ; il a aussi compris que l’esclavage social s’enracine dans un esclavage plus profond, celui du cœur, celui du péché, dont le Seigneur nous libère. En tant que chrétiens, nous sommes donc appelés à lutter contre toutes les formes d’esclavage. Malheureusement, l’esclavage, comme le colonialisme, n’appartient pas au passé. Dans l’Afrique tant aimée par Comboni, aujourd’hui déchirée par de nombreux conflits, “après le colonialisme politique, un “colonialisme économique” tout aussi asservissant a été déclenché (…). C’est un drame devant lequel le monde économiquement plus avancé ferme souvent les yeux, les oreilles et la bouche”. Je renouvelle donc mon appel : “Arrêtez d’étouffer l’Afrique : elle n’est pas une mine à exploiter ni une terre à piller” (Rencontre avec les Autorités, Kinshasa, 31 janvier 2023).
Revenons à l’histoire de San Daniele. Après une première période en Afrique, il doit quitter la mission pour des raisons de santé. Trop de missionnaires sont morts après avoir contracté des maladies, par manque de connaissance de la réalité locale. Mais si d’autres quittaient l’Afrique, ce n’était pas le cas de Comboni. Après un temps de discernement, il sentit que le Seigneur lui inspirait une nouvelle manière d’évangéliser, qu’il résuma en ces mots : “Sauver l’Afrique avec l’Afrique” (Ecrits, 2741s). Il s’agit d’une intuition forte qui a contribué à renouveler l’engagement missionnaire : les personnes évangélisées ne sont pas seulement des “objets”, mais des “sujets” de la mission. Saint Daniel voulait faire de tous les chrétiens les protagonistes de l’action évangélisatrice. Dans cet esprit, il pensait et agissait de manière intégrale, en impliquant le clergé local et en promouvant le service laïc des catéchistes. C’est ainsi qu’il conçut également le développement humain, en s’occupant des arts et des professions, et en encourageant le rôle de la famille et de la femme dans la transformation de la culture et de la société. Combien il est important, même aujourd’hui, de faire progresser la foi et le développement humain à partir des contextes missionnaires, au lieu de transplanter des modèles externes ou de se limiter à un welfarisme stérile !
La grande passion missionnaire de Comboni, cependant, n’était pas d’abord le résultat d’un effort humain : il n’était pas poussé par son courage ou motivé seulement par des valeurs importantes, comme la liberté, la justice et la paix ; son zèle naissait de la joie de l’Evangile, il se nourrissait de l’amour du Christ et conduisait à l’amour pour le Christ ! Saint Daniel écrivait : “Une mission aussi ardue et laborieuse que la nôtre ne peut vivre de patine, de sujets au cou crochu, pleins d’égoïsme et d’égocentrisme, qui ne se soucient pas comme ils le devraient de la santé et de la conversion des âmes”. Et il ajoutait : “Nous devons les enflammer de charité, qui a sa source en Dieu et dans l’amour du Christ ; et quand on aime vraiment le Christ, alors les privations, les souffrances et le martyre sont des douceurs” (Ecrits, 6656). Son désir était de voir des missionnaires ardents, joyeux, engagés : des missionnaires – écrivait-il – “saints et capables”. […] D’abord saints, c’est-à-dire exempts de péché et humbles. Mais cela ne suffit pas : il faut la charité qui rend les sujets capables” (Ecrits, 6655). La source de la capacité missionnaire, pour Comboni, est donc la charité, en particulier le zèle pour s’approprier les souffrances des autres, pour les sentir sur sa propre peau et savoir les soulager, en bon auxiliaire de l’humanité.
Sa passion évangélisatrice ne l’a d’ailleurs jamais conduit à agir en solitaire, mais toujours en communion, dans l’Église. “Je n’ai qu’une vie à consacrer à la santé de ces âmes”, écrit-il, “je voudrais en avoir mille à consacrer à cette fin” (Ecrits, 2271). Une vie ou mille vies : qui sommes-nous seuls avec notre courte vie, si ce n’est l’Église entière en mission ? Quel est le zèle de notre travail – semble nous demander Comboni – s’il n’est pas ecclésial ?
Frères et sœurs, saint Daniel témoigne de l’amour du Bon Pasteur, qui va à la recherche des perdus et donne sa vie pour le troupeau. Son zèle était énergique et prophétique pour s’opposer à l’indifférence et à l’exclusion. Dans ses lettres, il se souvenait avec émotion de son Eglise bien-aimée, qui avait oublié l’Afrique pendant trop longtemps. Le rêve de Comboni est une Eglise qui fait cause commune avec les crucifiés de l’histoire, pour vivre avec eux la résurrection. Son témoignage semble se répéter à nous tous, hommes et femmes d’Eglise : “N’oubliez pas les pauvres, aimez-les, parce qu’en eux se trouve Jésus crucifié qui attend de ressusciter”.
Je veux parler des Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) Portugal 2023, une expérience que j’ai vécue avec des membres de ma famille et des amis rencontrés en chemin, ainsi que du Congrès National Missionnaire de Morelia, Mexique, CONAJUM. Là, j’ai eu l’occasion de rencontrer des amis, des évêques de différentes parties du monde et du pays, des missionnaires laïcs d’autres instituts et des jeunes désireux de découvrir leur vocation. Sans oublier le partage et le travail d’équipe avec ma Famille Combonienne où prêtres, frères, sœurs, séculiers et laïcs ont pu s’écouter et se soutenir mutuellement. C’est pourquoi je remercie le Pape François et les Œuvres Pontificales Missionnaires de nous inviter à continuer à faire partie de ce projet que Jésus Christ nous a légué, la construction de son Royaume.
Ces événements sont des espaces où notre Église catholique permet aux jeunes de rencontrer Jésus-Christ à travers un certain nombre d’activités où la prière les aide à faire une rencontre personnelle avec Lui ; des thèmes communs pour leur croissance, des pèlerinages qui créent des liens d’amitié, le partage pour parvenir à des accords, la connaissance d’autres cultures, des forums, des concerts, des marches, ainsi que la possibilité de visiter la Cité de la Joie dans la foire des vocations où la rencontre avec la variété des charismes missionnaires de l’Église leur permet de connaître différentes réalités qui les sensibilisent aux besoins des autres.
L’expérience commune de prier, d’écouter des histoires, de rire, de souffrir, de chanter, de danser, de pleurer, de lutter, de communiquer, de dormir, de rêver, d’admirer, de respirer, tout en embrassant l’AMOUR DE DIEU est inexplicable.
Tout cela diminue les problèmes et les inquiétudes parce que nous savons que Dieu nous aime et nous protège en nous donnant le temps de guérir nos blessures et de choisir ce qui est bon pour notre vie, tels que nous sommes et là où nous sommes. Ces paroles nous remplissent d’espoir pour continuer notre chemin avec la confiance que dans les chutes, DIEU nous aidera à nous relever et que dans les réussites, il nous apprendra à les partager, la communion que ces rencontres génèrent nous donnant la force de revenir à notre réalité et de chercher le moyen de donner la vie là où il y a la mort.
Le message central du pape François aux jeunes nous permet, en tant que missionnaires, d’oser porter l’Évangile dans toutes les réalités que ce monde nous présente en communion avec les évêques. Ces paroles, qui nous aident à savoir comment continuer dans notre réalité, sont la clé pour apporter l’Évangile à la vie. Ouvrir les bras et accueillir avec amour nos frères et sœurs dans le besoin est l’héritage que Jésus-Christ nous a légué. Laissons l’indifférence derrière nous et agissons avec cohérence, car nous pouvons tous faire quelque chose pour changer la réalité de la mort qui nous hante aujourd’hui.
Je vous invite, chers frères et sœurs, à découvrir le plan de Dieu dans nos vies afin de laisser nos peurs derrière nous et d’entreprendre le voyage de la mission, en nous engageant pour la Justice, la Paix, l’Intégrité de la Création, le JPIC et les Valeurs du Royaume de Dieu.
Les Laïcs Missionnaires Comboniens du Guatemala s’engagent cette année dans la formation et la prise de conscience de nos engagements pour la justice, la paix et l’intégrité de la création. Nous commençons ce voyage avec la confiance que Notre Seigneur Jésus Christ, sous l’intercession de Saint Daniel Comboni et de Notre Mère la Vierge Marie, nous éclairera pour être capables de voir, d’entendre et de sentir le cri du Christ vivant dans les rues, dans les périphéries, aux frontières, dans les terminaux de bus, dans les abris, dans nos communautés et dans tous ces lieux où il y a toujours un appel à l’aide.
Nous partageons avec vous le message final du séminaire sur la traite des êtres humains et les migrations en Amérique latine et dans les Caraïbes : “J’ai vu l’oppression de mon peuple, j’ai contemplé ses souffrances et je suis descendu pour le délivrer” (Ex 3,7-8). (Ex 3,7-8)”
Je m’appelle Cristina Paulek et j’appartiens à l’Association des Laïcs Missionnaires Comboniens du Brésil depuis 1998. Dans ce voyage missionnaire, je veux souligner l’importance de l’EGLISE LOCALE : “Cœurs brûlants, pieds sur la route !”.
Je suis né à Curitiba/PR et j’ai grandi dans la paroisse de Santa Amélia, où les MCCJ sont présents, et c’est là que j’ai fait mes premiers pas dans l’Eglise et que j’ai vécu l’esprit missionnaire. C’est dans la paroisse que nous avons reçu une solide formation pour être laïcs et protagonistes de l’histoire, dans l’esprit du Concile Vatican II et dans l’expérience des petites communautés ecclésiales de base. C’est dans cette réalité que j’ai travaillé pastoralement dans la paroisse et dans l’archidiocèse de Curitiba, dans la pastorale des prisons, dans l’animation missionnaire à COMIDI, à CEBI, entre autres.
C’est surtout dans la communauté que j’ai découvert que l’Église est missionnaire par nature, que chaque personne baptisée est missionnaire. Ce n’est pas le privilège de quelques-uns qui voyagent plus loin, nous sommes tous missionnaires.
La devise du Congrès national missionnaire de cette année, inspirée de l’expérience des disciples d’Emmaüs, nous aide beaucoup, car c’est dans la communauté, dans le partage du pain et de la vie que nous découvrons que Jésus marche avec nous. Lorsque nous ressentons un cœur brûlant, nous nous mettons en route.
Messe d’envoi dans la Communauté Santa Amélia avec les parents et le prêtre de la paroisse, le Père Walter.
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