Laïcs Missionnaries Comboniens

L’importance de la doctrine sociale de l’eglise pour notre societe

Ghana MeetingCe 11 juillet, nous avons tenu notre rencontre formative à Abor. Un scholastique, Pierre Ngayo, faisant un service pastoral à IMFH, partagea avec nous sur le charisme combonien et la Doctrine Sociale de l’Eglise.

Au début, le Rév. P. Joseph Rabbiosi souhaita la bienvenue à tous en souhaitant au groupe de se développer et de s’engager.

Le scholastique a commencé par évoquer la crédibilité de la Doc. Soc. de l’Eglise qui est en premier théologal, répondre à l’appel de Jésus en Mat 25, 31-46 sur le jugement dernier. Le second social est la proximité de l’Eglise au vécu quotidien de la société. Il continua plus tard par aborder le sujet du jour en trois points.

Le premier point est la relation entre la Doc. Soc. de l’Eglise et la Parole de Dieu. En Lc 4, 16-21 et Es 61, 1-2, les Ecritures parlent d’ annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres, panser ceux qui ont le cœur brisé, proclamer aux captifs l’évasion, proclamer l’année de la faveur du Seigneur…La Doc. Soc. trouve ici sa fondation biblique.

Le second point est l’Importance de la Doc. Soc. de l’Eglise pour l’Eglise en Afrique. Quel est le rôle des Chrétiens dans la société ? Les affaires de corruption, le respect des Droits de l’Homme, la pauvreté, les migrations urbaines et rurales, la dignité de l’Homme sont rencontrées sur tout notre continent. Comment se fait-il qu’un pays à majorité chrétienne puisse avoir un taux très élevé de corruption ? Deux synodes se sont penchés sur les défis que l’Eglise a à relever en Afrique. Le premier fut tenu en 1994, durant la grande instabilité socio-politique en Afrique. La conclusion fut publiée dans l’Exhortation Post-Synodale Ecclesia in Africa. Le second synode se tint en 2009 avec les recommandations dans Africae munus. L’espérance de l’Eglise est que nous Chrétiens, surtout les fidèles laïcs rendent la vie agréable dans la société: ”Vous êtes le sel de la terre, vous êtes la lumière du monde.”

Le troisième aspect est la JPIC avec le charisme combonien. Comboni vint en Afrique quand se déroulait l’esclavage, une réalité qui l’a rendu très sensible et proche des Africains. Les aspects donc de la justice et de la dignité humaine étaient vraiment nécessaires et Comboni s’y est totalement engagé.

Le scholastique suggéra que l’aspect de JPIC pourrait être bien développé par nous LMC. Il ajouta certaines guides pour nous qui sont en premier une profonde connaissance de la Doc. Soc. de l’Eglise par la lecture du Magistère, spécialement les Encycliques et Exhortations Apostoliques qui traitent du sujet: e.g. Populorum progressio, Rerum novarum, …Africae munus,… Le second point est de prendre un peu plus de temps dans la méditation de la parole de Dieu. Le troisième point est la sensibilité face aux nécessiteux et aux vulnérables et le quatrième est de créer des activités génératrices de revenue. Dans la conclusion, il nous laissa trois questions pour notre réflexion:

  1. Comment notre rencontre avec la Parole de Dieu peut-elle nous aider à transformer notre société ?
  2. Pourquoi pensons-nous que la Doctrine Sociale de l’Eglise est importante pour notre situation en tant que Chrétiens Africains ?
  3. Quelle est notre expérience dans le domaine de JPIC et quels sont les défis pour développer le domaine?

Après cette présentation, nous étions clarifiés sur le type de service que nous pouvons rendre à IMFH par l’Administrateur de l’Organisation (IMFH). Nous résolûmes de nous rencontrer le 8 août à Abor et procédâmes avec la prière finale suivie du repas communautaire.

Justin Nougnui, coordinateur.

Les aspirants LMC au Ghana réfléchissent sur la foi de Comboni

Ghana

Comme décidé à notre dernière rencontre à Abor, ce 13 juin, nous nous sommes rencontrés à Dadome, une station secondaire de Mafi-Kumase. Cette fois ci, le thème de la réflexion fut La « Foi de Comboni ».

Comboni, dit-on, est un homme de multi-foi-s. Il a la foi en Dieu, en sa vocation, en l’Eglise, en son Institution. Mais, au sommet de tout fut sa foi en Dieu de laquelle découlent les autres. Il avait de doute au début pour quitter ses parents. Mais, quand confirmé par son directeur spirituel sur la véracité et la clarté de sa vocation, il avança tout droit. Dans son zèle d’évangéliser l’Afrique, il alla chez le pape Pie IX et même rectifia une fausse conception sur les Africains. Sa foi en l’Eglise le poussa à dire “Tout ce qui déplaît à l’Eglise me déplaît” Il alla plus loin en disant :”J’ai vendu ma volonté….Je suis totalement obéissant à l’Eglise.” Bien qu’il fût très engagé dans la mission en Afrique, il était prêt à la quitter si l’Eglise le lui ordonnait. Comboni se ressourçait en prière. Il disait: ”Sans la prière, nous mourons.” Ses moments de prière furent aussi pour la mortification. Il a une compréhension pragmatique de la foi car il pensait que « la foi est un antidote contre l’esclavage ».

Après cette réflexion, nous continuâmes avec certains points. Le premier fut notre présence dans le Conseil des Directeurs (Board of Trustees) de l’Institution Dans la Maison de Mon Père, une institution combonienne témoignant de la Bonne Nouvelle aux pauvres et aux vulnérables. Le second point fut la création d’un Centre Professionnel dans la même Institution. Nous avons renvoyé toute prise de décision en la matière sur la prochaine rencontre qui se tiendra le 11 juillet à Abor.

Justin Nougnui, coordinateur.

Les aspirants LMC du Ghana méditent sur la foi

Ghana

Ce 9 mai 2015 à notre Centre, nous méditions sur la Foi par l’aide de notre aumônier. Au fait, c’est la continuation du thème que nous avions entamé à notre dernière rencontre. Le Rév. P. Godwin a partagé avec nous les conceptions et expériences de certains auteurs sur la foi.

Selon Thomas Merton: “En fin de compte, la foi est la seule clé sur l’univers. La raison ultime de l’existence humaine et la réponse aux questions dont dépendent notre joie ne peuvent être trouvées ailleurs“. Pour un autre auteur, la foi est reliée à l’amour et les deux trouvent leur source en Dieu. En effet pour St Ignace d’Antioche, « la foi est le début et la fin est l’amour et Dieu est les deux unis. Après tout ceci vient tout ce qui rend le chrétien gentleman.» La foi a continué le père n’est pas en contradiction avec la raison. Il a soutenu cette idée en citant deux autres auteurs Armiger Barclay et Blaise Pascal. Pascal affirma que : « La foi déclare ce que les sens ne peuvent voir mais pas le contraire de ce qu’ils voient. » Le père a insisté sur le fait que la foi est un don de Dieu. Nous ne sommes capables de rien, disait Soren Kiekegaard, c’est Dieu qui nous donne tout. Il est Celui qui nous donne la foi. La foi détermine ce que nous sommes et nous sommes ce qu’est notre foi, dit un proverbe Hindou.

Ghana

Apres ce temps de réflexion et de méditation, nous fûmes introduits à certains laïcs venus de l’Espagne. Ils appartiennent à une Association appelée Youcanyolé. Ils sont des chrétiens motivés par leur foi qui témoignent de la Bonne Nouvelle aux pauvres par leur travail. En effet, ils ont fait de grandes choses ici à Dans la Maison de Mon Père (ONG) spécialement à Lume où l’ONG a une Clinique. Notre rencontre avec eux était de susciter et de stimuler notre collaboration. Ils pourront constituer un pont entre notre groupe LMC avec celui de l’Espagne. Nous pouvons également gagner certains parmi eux pour joindre notre Mouvement International. Après la courte rencontre avec eux, nous continuâmes. Nous eûmes la réaction de nos amis accidentés. Nous étions informés également que nous avons maintenant un compte bancaire au nom du groupe. Nous choisîmes Dadome (une station secondaire de Mafi-Kumase où réside notre aumônier pour abriter notre rencontre le 13 juin. Après ceci et la prière finale, nous eûmes notre repas communautaire.

Justin Nougnui, coordinateur.

Formation des aspirants LMC au Ghana

Ghana

Depuis que le Conseil Provincial a assigné au P. Godwin Kornu de cheminer avec nous, nous avions commencé par mettre plus d’accent sur la formation. Dans cette perspective, nous avons eu notre formation mensuelle à Bakpa-Avedo, une station secondaire de Mafi-Kumase, la quasi-paroisse où réside notre aumônier. Le thème devrait être La Foi de Comboni mais le père a jugé bon de parler premièrement de La Foi. Le père a tout d’abord défini le terme sous quatre volets:

  1. La foi en quelque chose ou en quelqu’un.
  2. Une forte croyance religieuse.
  3. La foi en référence à une religion particulière.
  4. La foi utilisée en conjonction avec les adjectifs bon ou mauvais : bonne foi, mauvaise foi, tenir sa promesse ou ne pas tenir sa promesse.

Selon le père, la définition (b) est plus proche de notre situation. Il soutint que la foi est un don de Dieu et Dieu en est l’initiateur. Avoir foi en Dieu consiste à se remettre totalement à Lui. La fidélité de Dieu réveille en nous la foi. Celui qui croit saura attendre activement et cette attente donne la joie. Notre joie ne doit pas être circonstancielle mais devrait s’enraciner en Dieu. De même, la foi n’est pas en contradiction avec la raison mais elle est plus haute que la raison. La foi, a dit le père, est comparable à la graine que chacun doit faire grandir. La prière est l’un des moyens par lesquels la foi peut grandir. Mais en priant, nous devons avoir en tête que notre prière ne peut pas changer le plan de Dieu mais plutôt elle nous prépare à accepter ce que Dieu a pour nous.

Après cette présentation, nous discutâmes de certaines affaires. Nous avons conclu que chaque membre crée une Communauté Chrétienne de Base (C.C.B.) à nos différents lieux de résidence comme un moyen pour notre engagement. Par ces C.C.B., nous pouvons faire certaines de nos activités concernant l’Évangélisation, l’Animation Missionnaire, la Promotion des Vocations et la JPIC. Nous avons aussi décidé de nous montrer proches de deux de nos membres, “cause commune”, qui ont eu d’accident. Le 9 avril fut enfin choisi pour notre prochaine rencontre à Abor, notre Centre LMC. Après tout ceci, nous eûmes notre agape.

Justin Nougnui, coordinateur.

Première recollection des aspirants LMC au Ghana:

LMC Ghana

Comme décidé à notre réunion précédente, nous avons eu en ce 21 mars la recollection à Mafi-Kumase où réside notre aumônier. Le thème fut la RECONCILIATION. Le programme de la journée était comme suit: premier partage, petit déjeuner, confession avec prière personnelle, déjeuner, méditation personnelle, deuxième partage suivi de la messe.

Le développement du thème se fit en trois étapes: la définition de la réconciliation, les terrains fertiles à la réconciliation et les obstacles à la réconciliation. Le père a commencé en disant que la réconciliation est un don de Dieu. Il est l’initiateur qui cherche ceux qui sont perdus pour que l’harmonie soit restaurée. La réconciliation est nécessaire pour améliorer notre relation avec Dieu, avec les autres et avec nous-mêmes. Le péché, a dit le père, nous sépare de Dieu. Parmi les terrains fertiles à la réconciliation, notre aumônier a mentionné l’admission de responsabilité, le besoin de renouer avec la relation, le besoin pour l’offensé et l’offenseur de voir la nécessité d’améliorer leur relation, la patience et la tolérance, l’humilité. L’offensé doit accorder à l’offenseur le bénéfice de doute. Voilà certains des attitudes qui nous conduisent à la réconciliation. Parmi les obstacles, le père a énuméré l’entêtement de l’offenseur, l’orgueil des deux parties, la honte, le sens de droiture, l’intolérance, la colère, la vengeance, le fait de deviner les motifs cachés d’une partie. Parfois, la culture aussi ne crée pas un bon climat pour la réconciliation. C’est le cas, e. g. que dans certaines cultures, on croit que l’ancien/ le vieux n’a jamais tort. Pour le jeune qui est vraiment juste, accepter cette partie de la culture pour se réconcilier avec son offenseur sera un grand défi.

Avant de procéder à la messe, nous avions choisi le 11 avril pour la prochaine rencontre. Nous avons aussi élu Vivian Mackenzie pour être notre trésorière. Juste après la messe, nous quittâmes le lieu.

Justin Nougnui, coordinateur.