Ce 9 mai 2015 à notre Centre, nous méditions sur la Foi par l’aide de notre aumônier. Au fait, c’est la continuation du thème que nous avions entamé à notre dernière rencontre. Le Rév. P. Godwin a partagé avec nous les conceptions et expériences de certains auteurs sur la foi.
Selon Thomas Merton: “En fin de compte, la foi est la seule clé sur l’univers. La raison ultime de l’existence humaine et la réponse aux questions dont dépendent notre joie ne peuvent être trouvées ailleurs“. Pour un autre auteur, la foi est reliée à l’amour et les deux trouvent leur source en Dieu. En effet pour St Ignace d’Antioche, « la foi est le début et la fin est l’amour et Dieu est les deux unis. Après tout ceci vient tout ce qui rend le chrétien gentleman.» La foi a continué le père n’est pas en contradiction avec la raison. Il a soutenu cette idée en citant deux autres auteurs Armiger Barclay et Blaise Pascal. Pascal affirma que : « La foi déclare ce que les sens ne peuvent voir mais pas le contraire de ce qu’ils voient. » Le père a insisté sur le fait que la foi est un don de Dieu. Nous ne sommes capables de rien, disait Soren Kiekegaard, c’est Dieu qui nous donne tout. Il est Celui qui nous donne la foi. La foi détermine ce que nous sommes et nous sommes ce qu’est notre foi, dit un proverbe Hindou.
Apres ce temps de réflexion et de méditation, nous fûmes introduits à certains laïcs venus de l’Espagne. Ils appartiennent à une Association appelée Youcanyolé. Ils sont des chrétiens motivés par leur foi qui témoignent de la Bonne Nouvelle aux pauvres par leur travail. En effet, ils ont fait de grandes choses ici à Dans la Maison de Mon Père (ONG) spécialement à Lume où l’ONG a une Clinique. Notre rencontre avec eux était de susciter et de stimuler notre collaboration. Ils pourront constituer un pont entre notre groupe LMC avec celui de l’Espagne. Nous pouvons également gagner certains parmi eux pour joindre notre Mouvement International. Après la courte rencontre avec eux, nous continuâmes. Nous eûmes la réaction de nos amis accidentés. Nous étions informés également que nous avons maintenant un compte bancaire au nom du groupe. Nous choisîmes Dadome (une station secondaire de Mafi-Kumase où réside notre aumônier pour abriter notre rencontre le 13 juin. Après ceci et la prière finale, nous eûmes notre repas communautaire.
Les réflexions présentées ici veulent être de simples commentaires du deuxième objectif proposé par le Pape François dans sa Lettre Apostolique adressée à tous les religieux à l’occasion de l’année de la Vie Consacrée, le mois de novembre 2014, dans le but de nous aider à vivre notre temps en tant que Missionnaires Comboniens. “La passion pour un idéal, dans notre cas la mission, est liée à l’enthousiasme. La passion ne s’acquiert pas une fois pour toutes. Elle est comme un arbre que nous devons soigner et nourrir chaque jour. Il est nécessaire pour cela de tirer profit d’initiatives comme celle que nous propose le Pape pour l’Année de la Vie Consacrée, pour revoir de quelle manière sommes-nous en train de vivre notre consécration et quel est notre lien avec l’Évangile, avec notre Institut et avec la mission”, écrit P. Rogelio Bustos Juárez, mccj.
VIVRE LE PRÉSENT AVEC PASSION
« Le passé qui est mémoire et le futur qui est imagination nous les évoquons à partir du présent » (Saint Augustin)
La sequela Christi, référence première
Quand on parle de la naissance des charismes, l’histoire de la vie religieuse nous enseigne que la première chose de laquelle sont parti les fondateurs et les fondatrices a été l’Évangile. Dans la lecture attentive de la Bonne Nouvelle ils ont connu Jésus Christ, ils ont reçu la Parole et ils ont découvert la manière de le suivre. Il y en a qui ont été attentifs à Jésus comme un guérisseur, qui soignait les malades; d’autres à Jésus comme le Maître qui, avec autorité, enseignait de choses nouvelles; nous, nous avons été touchés par Jésus itinérant qui doit annoncer l’Évangile à tous les peuples, car c’est pour cela qu’il a été envoyé.
De là sont nées les Règles et les Constitutions, comme une base théorique pour rendre vivante l’intuition charismatique. Dans les Règles de 1871, notre Fondateur disait: «certainement un esprit humble qui aime sincèrement sa vocation et qui désire être généreux avec son Dieu, les observera de tout son cœur en les regardant comme le chemin que la Providence a tracé», mais il est important de dire clairement que les Constitutions, la Règle de Vie et les traditions de n’importe quel institut conservent leur vigueur seulement si et quand elles continuent de s’inspirer des valeurs évangéliques.
Pour cela le Pape écrit: «La demande que nous nous faisons en cette Année est si et comment nous nous laissons interpeller par l’Évangile; s’il est vraiment le ‘vademecum’ pour la vie de tous les jours et pour les choix que nous sommes appelés à faire. Il est exigeant et il demande à être vécu avec radicalité et sincérité. Il ne suffit pas de le lire (même si la lecture et l’étude gardent une importance extrême), il ne suffit pas de le méditer (et nous le faisons avec joie chaque jour). Jésus nous demande de le mettre en pratique, de vivre ses paroles.
Je ne suis pas sûr qu’après avoir terminé notre formation de base, tous nous avons pris au sérieux notre formation permanente. Aujourd’hui on parle de société liquide et d’amour liquide (cf. Z. Bauman) pour faire allusion à la rapidité avec laquelle le monde, la société, l’Église et la vie religieuse sont en train de changer.
L’Évangile est la source qui, par son dynamisme et son actualité, peut nous indiquer des chemins vers lesquels tourner nos pas. A ce propos, un instrument utile peut être le troisième chapitre de Evangelii gaudium (n. 111-173), où le pape François nous invite à revoir la manière dont nous approchons la Parole et nous l’annonçons.
Mais il ne suffit pas d’être des experts en théologie biblique ou en sciences pastorales, si nous ne savons pas mettre en pratique ce que nous annonçons. Nous sommes invités à revoir la place que la Parole occupe dans notre vie; si elle est vraiment ce guide sûr auquel nous faisons recours quotidiennement et qui, petit à petit nous fait ressembler à notre Maître.
Conformer notre vie au modèle du Fils
P Manuel Pinheiro. Peru
Si c’est Jésus Christ celui que nous suivons, cela pourra nous aider que de méditer sur la deuxième partie de notre nom, «du Cœur de Jésus», parce que le Seigneur nous permettra d’approfondir notre identité. Quand en 1885, à travers Mgr. Sogaro, le Saint Siège nous accorda de devenir une Congrégation religieuse, nous fûmes appelés: «Fils du Sacré Cœur de Jésus». En 1979 nous arrivâmes à la réunification et nous sommes renés avec le nom de Missionnaires Comboniens du Cœur de Jésus. Il est intéressant le fait qu’on a maintenu la référence au Cœur de Jésus.
Le pape François, dans sa lettre, soutient que si le Seigneur est notre premier et unique amour, nous pourrons apprendre de lui ce qu’est l’amour et nous saurons aimer parce que nous aurons son cœur à lui, c’est-à-dire que nous nous identifierons avec Lui. C’est ce qu’ont médité et partagé avec nous quelques Pères de l’Église.
Saint Irénée de Lyon, par exemple, parle de «Jésus Christ qui, par son amour surabondant, est devenu ce que nous sommes pour faire de nous ce que Lui il est» (Contre les Hérésies, Préface du livre V).
Saint Grégoire de Nazianze développe un autre aspect: «Dans ma condition terrestre, je suis lié à la vie d’ici-bas, mais étant aussi une petite partie divine, je porte en moi ce désir de la vie future».
L’homme n’est pas seulement ordonné moralement, réglé par un décret qui concerne le divin, mais il est du ghenos, de la race divine, comme le dit saint Paul, il est «de la race de Dieu» (Ac 17,29).
Saint Athanase, dans son «Traité sur l’incarnation du Verbe», soutient que le Logos divin s’est fait chair, en devenant comme nous, pour notre salut. Et dans une phrase devenue justement célèbre, il écrit que le Verbe de Dieu «est devenu homme pour que nous puissions arriver à être Dieu; il est devenu visible corporellement afin que nous puissions avoir une idée du Père invisible, et il supporta la violence des hommes afin que nous héritions l’incorruptibilité» (54,3).
Notre Fondateur, saint Daniel Comboni, en faisant sienne la spiritualité de son temps, sut répondre aux défis de la mission en s’inspirant de la spiritualité du Sacré Cœur, en élargissant sa signification, en lui donnant une empreinte davantage sociale et missionnaire.
Pour résumer, si ceux qui ont approuvé notre nom ont jugé opportun et nécessaire y mettre la référence au Cœur de Jésus, il est donc nécessaire que nous nous identifiions toujours davantage avec ses sentiments et que nous les traduisions en des attitudes. Nous suivons Jésus non pas de n’importe quelle manière, mais en nous efforçant de devenir “cordiaux” dans notre manière de faire, d’être le reflet et l’expression des sentiments du Fils de Dieu. Tout cela a des conséquences dans la vie personnelle et communautaire. Au point de nous faire devenir une parabole existentielle, un signe de la présence de Dieu même dans le monde (cf. Vita Consecrata n. 22).
3. Fidèles à la mission qui nous est confiée
Le troisième point nous invite à revoir notre fidélité au mandat que nous avons reçu de nos fondateurs. L’intuition charismatique est en même temps don et responsabilité. Don, parce que nous n’avons rien fait pour le recevoir à travers la personne et le travail de nos fondateurs, et qui a été reconnu par l’Église; et donc nous avons la responsabilité de ne pas le modifier ni l’altérer, mais d’être les continuateurs de ce cadeau qui a été mis dans nos mains.
Ici on pourrait avoir deux lectures: ou bien nous accrocher à la pensée et à l’œuvre de notre Père et Fondateur, avec la prétention, par fidélité charismatique, de reproduire sine glossa ce que lui avait fait; ou bien d’agir de telle manière que tout ce que nous faisons ne ressemble pas du tout à ce qui est suggéré par nos fondateurs et nous agissons en totale liberté, en interprétant les nouveaux défis à notre guise, et nous éclaboussons l’héritage que nous avons reçu il y a 150 ans.
Je crois qu’il est bon d’éviter ces deux extrêmes. Il est en effet nécessaire de recueillir la flamme des mains de ceux qui nous ont précédés en gardant la lucidité pour découvrir comment devons-nous répondre aux défis du présent sans affaiblir l’originalité charismatique. Cela a été, me semble-t-il, l’objectif de la Ratio Missionis et du travail de requalification de nos engagements, sur lequel notre Institut a insisté au cours de ces dernières années.
Le pape François nous exhorte à nous demander, en cette année de la Vie Consacrée, si nos ministères, nos œuvres et nos présences répondent à ceux que l’Esprit saint a demandés à nos fondateurs. En quelques mots, il nous invite à vivre dans une attitude de discernement constant pour ne pas nous tromper et pour être ainsi le reflet et l’expression de ce charisme ecclésial que nous avons reçu.
4. Devenir des experts en communion
P Gino Pastore. Moçambique
Etant ainsi les choses et en considérant la valeur qui a pour nous la vie fraternelle, il serait opportun de nous interroger sur la qualité de notre vie en commun. A ce propos, notre Fondateur a été très clair quand il décrit les caractéristiques de son Institut: «Cet Institut devient ainsi comme un petit Cénacle d’Apôtres pour l’Afrique, un point lumineux qui envoie jusqu’au centre de la Nigritie autant de rayons qu’il compte de missionnaires zélés et saints; ces rayons qui brillent et qui réchauffent à la fois, manifestent nécessairement la nature du centre d’où ils sont issus» (Ecrits 2648).
Elle est intéressante l’image utilisée par saint Daniel: «Cénacle d’apôtres». Le cénacle est la chambre haute, où le Maître confia à ses disciples ce qu’il portait dans son cœur la veille de son geste de donation le plus haut. Demeurer ensemble est la réalité qui nous transcende et qui nous rapproche de Dieu quand nous vivons dans la communion avec nos frères. C’est aussi l’espace d’intimité, où nous pouvons ouvrir notre cœur à nos compagnons de route et nous monter tels que nous sommes. Là où nous partageons ce que nous sommes, en découvrant nos dons et nos limites et ceux des personnes qui vivent avec nous. Du point de vue théologique, la Trinité est notre modèle: trois personnes distinctes mais un seul Dieu. Vivre ensemble nous aide à partager nos dons et à accueillir la richesse de ceux qui vivent avec nous. Nous sommes différents, mais nous cultivons et nous promouvons l’unité, à travers le respect et la tolérance. Dans un Institut international comme le nôtre, le défi est grand mais non impossible.
Dans l’image utilisée, on fait référence aussi à l’apostolicité. De ce «cénacle d’apôtres» sortiront comme des «rayons» les missionnaires zélés et saints pour illuminer des situations de ténèbres: le Pape parle de choc, de rencontre difficile entre de cultures différentes, d’oppression envers les plus faibles, d’inégalités… et nous pourrions continuer avec une liste de situations que nous connaissons et que nous avons rencontrées dans notre service dans les différentes régions du monde où nous travaillons. Dans tout cela nous sommes appelés à porter une parole d’espérance et d’encouragement, à illuminer les ténèbres et à partager une expérience de fraternité, fruit de la communion que nous avons expérimentée. Nous ne fonderons pas la force et l’efficacité de notre vocation missionnaire sur les ressources matérielles que nous pourrons porter en mission, mais sur la disponibilité à partager l’expérience authentique de Dieu que nous avons et sur la dose d’humanité que nous pouvons transmettre. La qualité de la vie missionnaire dépendra du temps que nous sommes disposés à consacrer aux personnes marginalisées par la société. Notre place en tant que missionnaire – et cela nous est reconnu par la plus grande partie des Églises locales – est là où il y a des tensions et des différences, là où se trouvent des situations contraires à la condition humaine. C’est là que nous devons porter la présence de l’Esprit, en donnant un témoignage d’unité (Jn 17, 21), comme nous le rappelle le Pape.
Tout cela se traduit dans un style propre qui doit être marqué par l’écoute, le dialogue et la collaboration avec les personnes que nous contactons. Même si nous sommes des personnes dynamiques et capables, si nous ne sommes pas capables de travailler ensemble, nous donnerons difficilement un témoignage de l’amour trinitaire sur lequel se fonde la vie communautaire. Les différences ne doivent pas nous empêcher de donner le témoignage de l’unité devant l’Église et devant le monde.
5. Passionnés pour le Règne
Une dernière considération: suivre Jésus, désirer de ressembler à son cœur, demeurer amoureux de la mission et être des bâtisseurs – et non seulement des consommateurs – de la communauté, sera possible dans la mesure où nous allons maintenir vivante la passion pour le Règne de Dieu. Si nous regardons bien, beaucoup d’entre nous montrent une certaine dose d’irresponsabilité dans la manière d’administrer le temps et les biens que nos mains reçoivent. Si nous perdons le contact avec les personnes, il sera difficile d’imaginer dans quel manque de biens vivent la majorité de nos gens. Dans sa Lettre, le pape François, en citant Jean Paul II, affirme: «La même générosité et le même esprit d’abnégation qui ont animé nos fondateurs doivent pousser vous, leurs fils spirituels, à garder vivants les charismes qui, avec la même force de l’Esprit qui les a fait naître, continuent de s’enrichir et de s’adapter, sans perdre leur caractère authentique, pour se mettre au service de l’Église et porter à son accomplissement l’instauration de son Règne».
Pourquoi quelques-uns de nos candidats perdent l’enthousiasme des débuts quand ils commencent à faire partie de notre Institut? Pour quelles raisons il est tellement facile pour beaucoup d’entre nous quitter d’être Comboniens quand apparaissent des difficultés et des mésententes? Pourquoi il nous est toujours plus difficile d’obéir et de répondre aux défis qui se présentent devant nous? Pourquoi diminue notre passion pour l’Évangile et pour tout ce qui concerne la mission? Pourquoi beaucoup vivent comme des retraités avant le temps? Est-ce que peut-être ce n’est pas parce que nous avons délaissé des références fondamentales liées à notre identité, raison pour laquelle nous quittons la route et nous perdons la direction?
La passion pour un idéal, dans notre cas la mission, est liée à l’enthousiasme. La passion ne s’acquiert pas une fois pour toutes. Elle est comme un arbre que nous devons soigner et nourrir chaque jour. Il est nécessaire pour cela de tirer profit d’initiatives comme celle que nous propose le Pape pour l’Année de la Vie Consacrée, pour revoir de quelle manière sommes-nous en train de vivre notre consécration et quel est notre lien avec l’Évangile, avec notre Institut et avec la mission. P. Rogelio Bustos Juárez, mccj
Depuis que le Conseil Provincial a assigné au P. Godwin Kornu de cheminer avec nous, nous avions commencé par mettre plus d’accent sur la formation. Dans cette perspective, nous avons eu notre formation mensuelle à Bakpa-Avedo, une station secondaire de Mafi-Kumase, la quasi-paroisse où réside notre aumônier. Le thème devrait être La Foi de Comboni mais le père a jugé bon de parler premièrement de La Foi. Le père a tout d’abord défini le terme sous quatre volets:
La foi en quelque chose ou en quelqu’un.
Une forte croyance religieuse.
La foi en référence à une religion particulière.
La foi utilisée en conjonction avec les adjectifs bon ou mauvais : bonne foi, mauvaise foi, tenir sa promesse ou ne pas tenir sa promesse.
Selon le père, la définition (b) est plus proche de notre situation. Il soutint que la foi est un don de Dieu et Dieu en est l’initiateur. Avoir foi en Dieu consiste à se remettre totalement à Lui. La fidélité de Dieu réveille en nous la foi. Celui qui croit saura attendre activement et cette attente donne la joie. Notre joie ne doit pas être circonstancielle mais devrait s’enraciner en Dieu. De même, la foi n’est pas en contradiction avec la raison mais elle est plus haute que la raison. La foi, a dit le père, est comparable à la graine que chacun doit faire grandir. La prière est l’un des moyens par lesquels la foi peut grandir. Mais en priant, nous devons avoir en tête que notre prière ne peut pas changer le plan de Dieu mais plutôt elle nous prépare à accepter ce que Dieu a pour nous.
Après cette présentation, nous discutâmes de certaines affaires. Nous avons conclu que chaque membre crée une Communauté Chrétienne de Base (C.C.B.) à nos différents lieux de résidence comme un moyen pour notre engagement. Par ces C.C.B., nous pouvons faire certaines de nos activités concernant l’Évangélisation, l’Animation Missionnaire, la Promotion des Vocations et la JPIC. Nous avons aussi décidé de nous montrer proches de deux de nos membres, “cause commune”, qui ont eu d’accident. Le 9 avril fut enfin choisi pour notre prochaine rencontre à Abor, notre Centre LMC. Après tout ceci, nous eûmes notre agape.
Une trentaine de missionnaires Comboniens et Comboniennes qui travaillent dans les provinces comboniennes de l’Europe ont participé au « Symposium de Limone 2015 », un événement organisé par le Groupe européen de réflexion théologique (GERT), du 7 au 11 avril, à la maison natale de Comboni à Limone sul Garda (en Italie). Le thème de cette année était : « Etre la bonne nouvelle aujourd’hui en Europe : consolider, approfondir et imaginer ». A la fin du symposium, les participants ont aussi signé un communiqué qui condamne le projet du Ministère de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire du Gouvernement du Mozambique, qui est sur le point de donner 102.000 km2 de terres fertiles (un tiers de l’Italie) au Consortium ProSAVANA, composé par des entrepreneurs du Mozambique, du Japon et du Brésil. Nous publions ici ce communiqué des missionnaires.
Mozambique: NON aux ‘voleurs des terres’
Au Mozambique en ces jours est en œuvre un très grave chapitre de la saisie de terres, ce qu’on appelle « arrache-terre, ‘land grabbing’ »
En effet, le Ministère de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire du Gouvernement de Maputo a publié un document de 204 pages où l’on présente la cession de 102.000 km2 de terres (un tiers de la superficie de l’Italie) ) au Consortium ProSAVANA, composé par des entrepreneurs du Mozambique, du Japon et du Brésil. Ces terres très fertiles se trouvent dans les régions septentrionales de Nampula, Niassa e Zambézia. Dans ces régions sont concentrées 4.200.000 personnes ; il est incroyable que le Mozambique, qui peut compter sur environ 30 millions d’hectares de terres cultivables, cède 10,2 millions d’hectares à un consortium privé.
Le gouvernement de Maputo affirme que ce projet servira à des petites paysans et pour l’alimentation de la population, mais on sait très bien que ce projet utilisera un nombre très limité de main d’œuvre locale parce qu’on utilisera des moyens mécaniques de haute technologie et le produit final sera uniquement pour l’exportation.
Où finira toute la population qui sera chassée de ses terres ? Quel sera l’impact sur le milieu de ce méga projet ? Quelles retombées sur les nappes d’eau ? Quels seront les effets politiques sur les équilibres fragiles sur lesquels repose aujourd’hui la paix au Mozambique ?
Pour appuyer les associations locales de paysans et nos confrères et consœurs qui travaillent avec eux, nous missionnaires religieux, religieuses, séculiers et laïcs, hommes et femmes, d’Italie et de l’Europe réunis ici à Limone sul Garda, à la maison de saint Daniel Comboni, lançons ce cri d’alarme contre cet énième acte de ‘land grabbing’ qui sera payé lourdement par les plus de 4 millions de personnes qui vivent dans ces régions.
Limone sul Garda, le 10 Avril 2015
P. Alberto Pelucchi, Vicaire Général des Missionnaires Comboniens
P. Alex Zanotelli, Directeur de “Mosaico di Pace”, Naples
P. Antonio Guarino, Castel Volturno, Naples
P. Antonio Porcellato, SMA, Vicaire Général, Rome
P. Arlindo Pinto, Coordonnateur de Justice et paix, Rome
P. Benito De Marchi, Angleterre
P. Dario Balula Chaves, Portugal
P. Domenico Guarino, Palerme
P. Efrem Tresoldi, Directeur de Nigrizia, Vérone
P. Fernando Zolli, Florence
P. Gianluca Contini, Rome
P. Gino Pastore, Troia
P. Giorgio Padovan, Brésil
P. Giovanni Munari, Supérieur Provincial des Comboniens en Italie
P. Guillermo Aguinaga, Pologne
P. Juan Antonio Fraile, Espagne
P. Karl Peinhopf, Supérieur Provincial des Comboniens de langue allemande
P. Martin Devenish, Supérieur Provincial des Comboniens du Royaume Uni
P. Ottavio Raimondo, Bari
P. Palmiro Mileto, Bari
P. Pierpaolo Monella, Limone sul Garda
Suor Dorina Tadiello, Supérieure Provinciale des Comboniennes en Italie
Suor Fernanda Cristinelli, Combonienne, Rome
Suor Kathia Di Serio, Combonienne, Verona
Carmelo Dotolo, Université Pontificale Urbanienne, Rome
Clara Carvalho, Seculière Combonienne, Portugal
Communauté des Laïcs Missionnaires Comboniens La Zattera, Palerme
Felicetta Parisi, Naples
Fr. Friedbert Tremmel, Allemagne
Maria Lucia Ziliotto, Seculière Combonienne, Treviso
Comme décidé à notre réunion précédente, nous avons eu en ce 21 mars la recollection à Mafi-Kumase où réside notre aumônier. Le thème fut la RECONCILIATION. Le programme de la journée était comme suit: premier partage, petit déjeuner, confession avec prière personnelle, déjeuner, méditation personnelle, deuxième partage suivi de la messe.
Le développement du thème se fit en trois étapes: la définition de la réconciliation, les terrains fertiles à la réconciliation et les obstacles à la réconciliation. Le père a commencé en disant que la réconciliation est un don de Dieu. Il est l’initiateur qui cherche ceux qui sont perdus pour que l’harmonie soit restaurée. La réconciliation est nécessaire pour améliorer notre relation avec Dieu, avec les autres et avec nous-mêmes. Le péché, a dit le père, nous sépare de Dieu. Parmi les terrains fertiles à la réconciliation, notre aumônier a mentionné l’admission de responsabilité, le besoin de renouer avec la relation, le besoin pour l’offensé et l’offenseur de voir la nécessité d’améliorer leur relation, la patience et la tolérance, l’humilité. L’offensé doit accorder à l’offenseur le bénéfice de doute. Voilà certains des attitudes qui nous conduisent à la réconciliation. Parmi les obstacles, le père a énuméré l’entêtement de l’offenseur, l’orgueil des deux parties, la honte, le sens de droiture, l’intolérance, la colère, la vengeance, le fait de deviner les motifs cachés d’une partie. Parfois, la culture aussi ne crée pas un bon climat pour la réconciliation. C’est le cas, e. g. que dans certaines cultures, on croit que l’ancien/ le vieux n’a jamais tort. Pour le jeune qui est vraiment juste, accepter cette partie de la culture pour se réconcilier avec son offenseur sera un grand défi.
Avant de procéder à la messe, nous avions choisi le 11 avril pour la prochaine rencontre. Nous avons aussi élu Vivian Mackenzie pour être notre trésorière. Juste après la messe, nous quittâmes le lieu.
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