Une nouvelle année scolaire commence et avec elle l’opportunité d’entamer un parcours missionnaire.
Le groupe LMC d’Espagne organise une rencontre pour toutes les personnes intéressées. Comme en Espagne, de nombreux autres pays sont prêts à accompagner toutes les personnes qui ont des aspirations missionnaires. Si vous êtes l’une de ces personnes, n’hésitez pas à nous écrire pour nous demander si nous sommes présents dans votre pays. Nous transmettrons vos coordonnées à la coordination afin que vous puissiez vous lancer dans une aventure missionnaire.
Voici l’annonce de cette première rencontre en Espagne prévue fin octobre.
Il y a des moments qui changent tout… et ce mois d’octobre pourrait être l’un d’entre eux.
Si vous ressentez une inquiétude,
Si quelque chose en vous vous pousse à aller plus loin,
Si vous pensez que votre vie n’est pas seulement pour vous…
Alors cette rencontre vocationnelle missionnaire est pour vous.
Du 24 au 26 octobre, nous vous invitons à une rencontre vocationnelle missionnaire avec les laïcs missionnaires comboniens. Un moment privilégié pour écouter, discerner, regarder ta vie avec des yeux missionnaires et te demander : Que veut Dieu de moi ?
QUAND : du 24 au 26 octobre 2025
OÙ : Missionnaires Comboniens. C/Arturo Soria 101. Madrid
POUR QUI : Jeunes et adultes intéressés par la vocation missionnaire laïque.
Tout a été un CADEAU de DIEU. Un super cadeau immérité, infiniment reconnaissante. Je déborde de joie devant les détails, la tendresse, les caresses et les étreintes du Seigneur pendant ces jours à travers les personnes et les situations… Le Seigneur prend soin de nous chaque jour avec tant de délicatesse… Et cette certitude, qui est parfois obscurcie par le stress quotidien de Madrid, est devenue évidente et explicite à chaque minute de mon parcours missionnaire au Kenya : (en passant par Nairobi) à West Pokot, Kitelakapel, communauté de laïcs missionnaires comboniens qui m’ont accueillie si incroyablement bien, et chez chacune des personnes Pokot de la paroisse, des écoles, du village ou du hameau… tout était comme être au paradis, « I am in Heaven » disais-je aux missionnaires. Un privilège dont je me sens indigne, mais que j’ai consciemment et infiniment apprécié jour après jour.
Dans les petites difficultés, j’ai toujours eu l’aide de mon ange gardien, qui m’a fait découvrir qu’« à quelque chose malheur est bon ». Plus d’une fois, mon ange gardien s’est manifesté en Belinda, une jeune missionnaire laïque kenyane de Nairobi, qui m’a accompagnée à tout moment, toujours attentive et disponible, ainsi qu’en Pius, avec sa joie et son esprit de service, et en Linda, avec son sens de l’organisation et son énergie. Tous animés d’un fervent esprit missionnaire enraciné dans leur profonde foi en Dieu. Et n’oublions pas le père Justus… les coïncidences n’existent pas… c’est 100 % la providence divine.
Les agriculteurs et les éleveurs Pokot sont si travailleurs, surtout les femmes qui élèvent leurs familles de 10 enfants ou plus ! Depuis leur plus jeune âge… tant de tendresse et de joie… et elles se sentent si chanceuses…
Bref… il y a tellement de gens là-bas qui m’ont fait voir Dieu face à face… que je veux y retourner tout de suite.
Je remercie et contemple avec enthousiasme les merveilles de Sa Création : la pluie qui arrosait les champs et les rendait magnifiques, même si parfois elle rendait nos déplacements difficiles, la nature avec tous ses êtres vivants : des animaux de toutes sortes et de toutes conditions qui cohabitaient avec les gens… et quels gens merveilleux ! Je suis encore émue par le souvenir des dames de la CWA de la paroisse ou des voisines et de leurs bébés, des hommes transportant en piki piki (moto) ce que nous aurions transporté dans un camion (inimaginable), des enfants qui dansaient, chantaient, jouaient et apprenaient tant de choses… et leurs « claps » si créatifs… (applaudissements élaborés et dédiés)… Une joie débordante…
Tout au long de cette période pascale, nous avons découvert la présence du Jésus ressuscité au milieu de notre vie. En tant que disciples missionnaires, nous voulons suivre ses traces, être porteurs de la Bonne Nouvelle, confiants qu’il nous accompagne toujours dans notre tâche d’évangélisation.
Nous traversons une période difficile dans le monde. Les nouveaux dirigeants politiques de nombreux pays radicalisent leur discours à leur propre avantage. Ils semblent s’efforcer d’accuser les autres, de diviser les positions, de créer deux camps qui cherchent à tirer profit les uns aux dépens des autres, et si un changement survient, ils adoptent une attitude revancharde.
La violence et, dans les cas extrêmes, la guerre, semblent être la seule solution proposée pour résoudre nos différends. Il faut se préparer à la guerre, car nous sommes condamnés à y trouver notre dernière solution.
Nous ne nous résignons pas : un autre monde est possible !
Nous aussi, dans les LMC, nous avons de grandes préoccupations quant à la manière de soutenir nos compagnons et compagnes qui ont tout quitté pour donner leur vie à la mission ; en particulier, les difficultés que nous rencontrons pour amener de nouvelles personnes (jeunes et moins jeunes) à rejoindre ce service missionnaire. Trouver de nouvelles personnes pour compléter nos communautés en mission et continuer ainsi à partager notre vie avec les peuples que le Seigneur nous a appelés à servir…
Mais lorsque nous sommes entourés de nombreuses difficultés, Dieu apparaît et nous rappelle son alliance avec nous. En tant qu’Église, nous vivons un long Carême en demandant de pouvoir nous convertir et surmonter nos faiblesses. Et grâce à Dieu, nous le rencontrons dans la célébration du Triduum pascal. Pendant ces jours, nous accompagnons Jésus lors du dernier repas où il nous enseigne l’importance du service. Nous étions avec lui dans la nuit de Gethsémani pour comprendre la dureté de ces moments, qui nous rappellent parfois certains des nôtres, et nous rendons grâce à la détermination de Jésus à confirmer son OUI au Père.
À partir de là, nous accompagnons Jésus dans les moments les plus difficiles, conséquence de sa vie. Beaucoup n’ont pas pu supporter ses paroles et ses actes, ils devaient en finir avec lui. Nous voyons Jésus prendre la croix, la croix qui se répète chez tant de femmes, tant d’hommes, d’enfants de notre monde qui continuent à souffrir l’injustice, tant de réalités dures que le Seigneur ne fuit pas, mais auxquelles il fait face. Nous comprenons que Dieu a décidé d’aller jusqu’au bout avec nous, qu’il ne nous abandonne à aucun moment.
Et c’est avec joie et allégresse que nous célébrons la résurrection de Jésus d’entre les morts. La mort, le mal, n’ont pas le dernier mot. Dieu ressuscite Jésus et nous dit qu’Il est le Chemin, la Vérité et la Vie.
Nous marchons maintenant un peu comme les disciples d’Emmaüs, sans y croire tout à fait, sans savoir tout à fait reconnaître…
Mais nous voyons comment la lumière l’emporte sur les ténèbres, nous voyons que c’est la voie à suivre. Nous tombons à nouveau aux pieds de Jésus ressuscité, nous lui demandons pardon et nous le REMERCIONS.
Et soudain, toutes nos difficultés commencent à changer de couleur. Ce n’est pas nous, c’est Lui. Chacun doit apporter sa contribution, mais il s’agit de comprendre le plan de Dieu et de donner la réponse que Jésus a donnée par sa vie.
La réponse que nous pouvons donner en tant qu’êtres humains est fragile et les peurs surgissent immédiatement, mais lorsque nous comprenons entre les mains de qui nous sommes, tout change.
Nous savons que nous sommes fragiles et que l’enthousiasme de Pâques a tendance à être étouffé par les soucis quotidiens, mais Pâques nous aide à voir la vie avec perspective. Et la communauté nous aide à rester fidèles.
En particulier et en tant que LMC, nous reconnaissons à nouveau que la mission est celle de Dieu. Il est illusoire de penser qu’elle dépend de nos forces. Nous sommes seulement là pour la servir. Il s’en charge, il faut lui faire confiance. Faire confiance avec ESPOIR. Avec un espoir qui n’est autre qu’une attente fondée sur ce que nous avons vécu et ce que nous célébrons ces jours-ci. Notre espoir est fondé sur la résurrection de Jésus. Peu importe les difficultés que nous rencontrons parfois sur le chemin, nous savons qu’Il nous accompagne et qu’Il est avec nous.
Et nous avons pleinement confiance dans les dernières paroles de l’Évangile de Matthieu :
Allez donc, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici que je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.
Dans la deuxième acception du mot RESUCITAR (ressusciter), le dictionnaire de la RAE nous dit qu’au niveau familier, il signifie « rétablir, renouveler, donner une nouvelle vie à quelque chose ».
Cet été, j’ai vécu une expérience missionnaire au Mozambique avec cinq autres compagnons. Au cours de cette expérience, j’ai rencontré Mme M. Une femme veuve, d’une foi profonde, qui a longtemps travaillé comme enseignante. Elle avait une personnalité très proche et se souciait de tous ses voisins. Depuis quelques années, dans son désir d’aider les autres, elle a réuni un groupe de personnes, membres de la paroisse de Songo, pour créer le groupe Caritas à partir de zéro.
Grâce à ses efforts et à ceux de ses compagnons, Caritas Songo a été mise en place avec pour objectif fondamental de redonner leur dignité à tous les nécessiteux du village.
Chaque jour, elle partait à pied avec son groupe pour rendre visite, accompagner, distribuer, écouter… toujours avec le sourire aux lèvres et un regard transparent qui reflétait le Jésus miséricordieux qu’elle apportait à tous.
Je pourrais parler de nombreuses expériences que j’ai partagées avec Mme M., mais celle qui m’a le plus marqué est le jour où nous sommes allés avec le groupe répondre à un appel d’urgence. Un vieil homme s’était retrouvé à la rue parce qu’il avait été expulsé de la maison où il vivait. Il s’était réfugié dans une pièce abandonnée, sale, délabrée et sans porte. Les voisins ont alerté les autorités et Mme M., sans hésiter un instant, est venue à son secours, puisant dans sa propre poche l’argent nécessaire pour couvrir les besoins essentiels du vieil homme, principalement de la nourriture et de l’eau… Elle a demandé à la communauté de se mobiliser pour trouver une solution au problème de l’absence de porte et ils ont rapidement réussi à en trouver une qui a résolu le manque d’intimité et de sécurité du vieil homme. Et comme l’a fait le Bon Samaritain, elle a laissé plus d’argent à une voisine de l’homme, afin qu’elle puisse acheter plus de nourriture et tout ce dont il avait besoin.
Sa générosité, son détachement et son humanité, à la manière évangélique, nous ont fait réfléchir à nos propres attitudes et comportements dans la société dans laquelle nous vivons. Aurions-nous agi de la même manière ? Certainement pas.
Il y a deux mois, j’ai appris la nouvelle de son décès. Le même Jésus qui se manifestait dans son travail caritatif l’a appelée pour la récompenser et la remercier d’avoir été la Bonne Nouvelle.
Mme M. s’est efforcée de rétablir, de renouveler et de donner une nouvelle vie, c’est-à-dire de RESSUSCITER, tous ceux qui venaient lui demander de l’aide. Elle n’oubliait pas non plus d’aller vers ceux qui ne pouvaient ou ne voulaient pas se rendre à la paroisse. Ceux-là étaient ses élus, ceux-là mêmes vers lesquels Jésus se tournait parce qu’il savait qu’ils ne feraient pas le premier pas.
Aujourd’hui, elle jouit de la RÉSURRECTION qu’elle a donnée à tant de personnes à Songo.
Il y a quelques années, dans un village appartenant à la paroisse de Mongoumba, il y avait une famille chrétienne, engagée dans la paroisse, le père, catéchiste, avait plusieurs enfants ; l’un d’eux, Eloy, avait 10 ans.
Un jour, Eloy est allé se baigner dans la rivière, comme d’habitude, et quand il est rentré à la maison, il s’est effondré, sans connaissance, et est tombé dans le coma.
Son père l’a rapidement emmené au centre de santé, où ils n’ont rien pu faire, car le centre était très rudimentaire, et ils l’ont dirigé vers l’hôpital de Mongoumba.
Quand ils sont arrivés à l’hôpital et qu’ils l’ont admis, personne ne savait répondre, les possibilités de tests et d’analyses étaient nulles, il n’y avait pas d’équipement pour un CAT scan. Et son père, Jean Batiste, ne sachant que faire et où appeler, est allé chercher du réconfort à l’église et a parlé au curé ; et à partir de ce moment-là, dans la prière communautaire, Eloy et sa famille étaient toujours présents et nous avons essayé de soutenir la famille, tant physiquement que spirituellement.
Nous ne savons pas comment ni pourquoi, mais un jour, Eloy a commencé à se réveiller, son corps étant toujours paralysé.
Le centre de réhabilitation « DA TI NDOYE » de la paroisse l’a accueilli. Grâce aux efforts et à l’espoir de tous, le physiothérapeute a commencé à travailler avec lui.
Après un mois de travail et d’efforts quotidiens, Eloy, dans son fauteuil roulant, a commencé à fréquenter l’école de la mission, son rêve étant de jouer au football.
À Mongoumba, il a poursuivi sa vie, aussi normalement que possible, a assisté aux cours de catéchisme, comme dans sa communauté, a été baptisé et a reçu sa première communion.
Un dimanche, pendant la messe, alors qu’il s’apprêtait à recevoir la communion, il s’est levé devant tout le monde et a réussi à s’y rendre par ses propres moyens.
Dix ans plus tard, le dimanche de Pâques, j’ai rencontré Eloy dans sa communauté, avec ses amis ; c’est un jeune homme de 20 ans, autonome, qui marche sans aucun soutien extérieur et dont le sourire remplit le cœur de tous ceux qui le reçoivent.
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